Je sais pas ce que vous en pensez mais en ce moment c'est le calme plat au niveau du petit écran. Je vous propose de découvrir des films qui m'ont vraiment fait passer un très bon moment.

J'ai depuis quelques semaines un gros faible pour les comédies et les drames italiens. Le cinéma de la péninsule a eu sa grande période de gloire durant les années 1950, 60 et 70. Ensuite durant une vingtaine d'années ça a été un peu un encéphalogramme plat. Mais depuis 10 ans il retrouve une belle vigueur malgré les pressions gouvernementales. Vous remarquerez que les scénarios qui se déroulent de nos jours sont souvent des comédies ou des drames intemporels.

L'ambiance de ces films est toujours assez festives même dans les drames (c'est surement la langue qui veut ça !), c'est toujours plein d'allant !

En plus ça donne envie (même dans Romanzo Criminale) d'aller visiter l'Italie !

Je vous conseille de regarder les films en version originale car la langue italienne est vraiment très belle et très expressive. 

Bon au de-là de considérations culturelles certains aspects plus esthétiques m'ont poussée vers ces films... hihi...huhu... les acteurs! Parce que oui messieurdames, il n'y a pas un film où les acteurs ne soients pas bellissimi ! Non, messieurs ne soyez pas écoeurés les donne sont toutes aussi belles !

Pour un premier film on va commencer léger :

Juste un baiser ( L'ultimo bacio in italiano) de Gabriele Muccino, 2002.

Il s'agit d'une comédie romantique assez sympatoche qui a pour personnage principal Carlo (Stefano Accorsi le mari de Laetitia Casta, il est pas trop mal) la trentaine et qui se met à douter et en gros à faire le con (faut bien le dire) quand sa copine Giulia (Giovanna Mezzogiorno vraiment excellente dans les scènes de furie!) tombe enceinte. Bref c'est la crise...

Bon j'espère que je vous perd pas trop avec mes parenthèses huhuhu !

En parallèle, la bande de poteaux de Carlo se cherche. Certains comme Marco (Pierfrancesco Favino muy viril) se case, d'autres comme Adriano abandonne femme et enfant, ou projettent de faire le tour du monde. Bref c'est la crise...

Pour en rajouter une petite couche la mère de Giulia se rend compte qu'elle veut vivre sa vie et quitter son mari. Bref c'est la crise...

Bon vous l'aurez compris c'est la criiiise !

Je ne vous le cache pas c'est un film assez léger mais il fait passer une bonne soirée. En plus une suite vient de sortir : Encore un baiser, la suite 10 ans après, un peu Patrick Bruel quoi !

La prochaine fois un film encore plsu mieux et super trop drôle avec mon chéri du moment : Riccardo Scarmaccio 

Nous sommes toutes les deux de grandes fans des dessins animés en général et des disney en particulier. Alors forcément, on a testé pour vous le dernier Disney: ** La Princesse Raiponce! **

Tout le monde connaît l'histoire de cette princesse aux cheveux (méga) longs, coincée dans sa tour.

En fait, elle a une chevelure magique qui permet de guérir et de rajeunir. Elle a donc été enlevée à ses parents quand elle était bébé par une vieille femme intéressée par la jeunesse éternelle qui se fait passer pour sa véritable mère et qui la garde prisonnière dans une tour.

Un beau jour, un brigand recherché par l'armée royale, Flynn Rider, se cache dans cette fameuse tour où miss-au-cheveux-longs lui fait faire un pacte (ce serait pas un peu du chantage ça?): s'il la fait sortir de sa tour, elle lui rendra son butin. Et c'est parti pour une aventure de foliiie!

On a adoooré:

• Pascal! C'est le nom de l'animal de compagnie de Raiponce. Il s'agit non pas d'un "crapaud" comme le dit si bien Flynn, mais d'un adorable caméléon! (voici un lien qui devrait vous plaire si vous êtes fan! -> ici )

• La Princesse: tellement crédible dans son dilemme "obéir à maman" ou "partir à l'aventuuuure", en plus bon.. on meurt littéralement de jalousie devant ses super cheveux!... (qui sont d'ailleurs étrangement plus où moins longs selon les scènes ^^)

• Flynn en gros dragueur bien lourd mais tellement fun!

• Maximus ou le cheval qui se prend pour un chien flic

• Le reste des personnages super givrés qu'ils rencontrent sur leur route

• L'histoire qui fait oublier les soucis du quotidien et qui met des étoiles dans les yeux *_*

Donc si vous n'y êtes pas encore allé: courrez!! Et si vous y êtes déjà allé: retournez-y tant que vous voudrez!!

Rien que pour vous la Bande Annonce:

Oui on sait en ce moment on sort pas mal mais bon! Hier soir nous sommes donc allées voir la Princesse de Montpensier le dernier film de Bertrand Tavernier. 

A partir du court récit de 40 pages de Madame de La Fayette, le réalisateur a quand même réussi à faire un film de 2h20, plus de temps qu'il n'en faut pour lire la nouvelle.

Mais qui est cette Princesse de Montpensier? 

Il était une fois pendant les guerres de Religions au milieu du XVI e siècle, une belle et jeune héritière (incarnée par Mélanie Thierry) promise contre son inclination au jeune prince de Montpensier (Grégoire Leprince-Ringuet). En effet, celle-ci aime depuis l'enfance Henri de Guise (et on la comprend, faut voir qui l'incarne ^^ Gaspard Ulliel). Rapidement après son mariage, son époux est appelé par Charles IX à le rejoindre sur le champ de bataille pour combattre les hérétiques. Il confie alors la jeune femme à son précepteur, le comte de Chabannes (le formidable Lambert Wilson). Elle tente d'oublier le duc de Guise mais se retrouve malgré elle l'enjeu des rivalités amoureuses entre Guise, Montpensier et le futur Henri III. 

Bref c'est un peu voire totalement un imbroglio amoureux revu à la sauce moraliste (ça se finit pas très bien faut bien le dire...)

Bon on avait un peu peur parce qu'on avait lu des critiques pas géniales: beaucoup leur reprochaient de déclamer leur texte, de surjouer, le côté un peu gnangnan des dialogues bref pourquoi on y est allées?

Ben en fait c'était plutôt pas mal, on s'est pas ennuyées. 

Pourquoi on a bien aimé?

parce que l'atmosphère du XVI e siècle est plutôt bien rendue.

Les musiques sont très bien, très rythmées, très baroques.

Lambert Wilson est vraiment génial, en plus c'est un gentil. C'est vraiment un des meilleurs acteurs français du moment.

Y a pas mal d'acteurs très sympathiques physiquement (aaah gaspard ! souvenons nous ensemble mes soeurs de cette fameuse scène où il est torse nu *soupirs*)

Le rendu des guerres de religions est vraiment très réaliste, période de l'histoire assez rare au cinéma.

La visée moraliste de Madame de Lafayette n'a pas été trahie. C'était pourtant une de nos grande crainte. 

Le duc d'anjou est assez drôle!

Ce que l'on a pas aimé:

La façon de parler de Mélanie Thierry qui pour jouer la naïveté adopte un ton ridiculement enfantin.

Grégoire Leprince-Ringuet qui pourtant est un bon acteur d'habitude (Les chansons d'amour), déclame trop son texte ou marmonne ce qui est pire. Mais il est pas mal donc on lui tient pas rigueur, et le pauvre son rôle le rend un peu fade.

Verdict: film plaisant mais pas non plus de là à casser trois pattes à un canard.

note: 6/10

Mais de quoi parle ce film?!

C'est l'histoire d'une journaliste américaine, Julia Jarmond (incarnée à l'écran par la formidaaââble Kristin Scott-Thomas) qui par le plus grand des hasards découvre que l'appartement de la famille de son mari a un passé trouble. Parallèlement on suit les mésaventures (et le mot est faible) d'une petite fille juive Sarah (la voilà la fameuse Sarah du titre) qui subit les affres de la déportations entre autres.

Autant vous dire que même si le film ne s'appelle pas les petits mouchoirs (on n'ira pas, rappelez vous notre aversion pour Marion (à prononcer avec l'accent américain)) il serait bon de vous prémunir contre toute folie lacrymale. Car croyez nous comme on peut s'en douter le sujet du film n'est pas des plus heureux.

Comment en dire plus sans spoiler? (pour les mamies déficientes en anglais traduction: "spoiler" signifie révéler des éléments clefs)

On aime :

l'interprète de Sarah: Mélusine Mayance qui malgré son jeune âge réussit à donner de la crédibilité et de la profondeur  à son personnage et sans forcer sur le pathos à le rendre émouvant.

Kristin Scott-Thomas qui as usual est vraiment une bonne actrice.

Le fait que sans tomber dans le pur "mélo tire larmes", ce qui est chose courante dans ce genre de film, il nous émeut (certaines ont même pleuré dès les premières minutes jusqu'à la dernière) et rend compte de façon simple et percutante la réalité de la rafle du vel'd'hiv.

Le réalisateur Gilles Paquet-Brenner qui a à son actif plusieurs navets (n'hésitons pas à le rappeler) a fait un virage à 360° en nous proposant un film subtil, rendant bien compte de la réalité historique. De plus, il a choisi et on l'en remercie de ne pas souligner les moments durs émotionnellement par une musique  toute hollywoodienne.

La musique parce que même si elle n'est pas omniprésente elle est magnifique !

Il ne s'étire pas trop en longueur ce qui permet une certaine concentration de l'action.

Il a su éviter tous les poncifs du genre: les français tous résistants ou tous collabo, une victimisation trop poussive des juifs...

l'entremêlement des deux histoires.

C'est un beau film.

On n'aime pas:

rien.

NOTE: 8,5 / 10

      Chouette une nouvelle proposition de lecture!

Décor:

1947, Brooklyn

Personnages principaux:

-Stingo, 22 ans au début du roman, est un écrivain naïf et paumé qui tente désespérément de trouver l'inspiration et l'amour. Il est le narrateur de l'histoire, drôle et attachant.

-Sophie est une polonaise catholique qui, après avoir échappé aux camps de la mort, s'est exilée à New York

-Nathan est l'amant de Sophie. Il l'a recueillie à son arrivée à New York. Ses crises de colères terrifient Stingo mais n'empêchent pas Sophie de l'aimer passionnément.

La trame narrative:

Stingo perd son travail et emménage dans un nouvel appartement. Il fait bientôt la rencontre de ses voisins de dessus, Sophie et Nathan. Stingo tombe immédiatement sous le charme de Sophie et se lie d'amitié avec Nathan.

Se mêlent alors plusieurs intrigues: les fantasmes et déboires amoureux de Stingo, ses difficultés à écrire, l'amour explosif que se vouent Sophie et Nathan, et surtout le lourd passé de Sophie qui se confie peu à peu à Stingo: sa vie à Cracovie, son arrestation, son quotidien dans les camps, jusqu'à l'inimaginable révélation finale... (tintintin, suspense!!!)

Thèmes principaux:

-L'amour et l'amitié bien-sûr

-La famille (figure du père, de la mère, des enfants, les relations sont complexes et vraisemblables)

-Le racisme et plus largement le « Mal » (de l'esclavage au nazisme, l'auteur propose une série de portraits plus vrais que nature)

-Le mensonge (c'est un élément structurant, il permet de maintenir le suspense)

     Pour conclure, on vous recommande ce livre passionnant et très bien écrit. La variété des actions et la richesse des réflexions vous laisseront sans repos jusqu'à la dernière page. Sortez les mouchoirs, ce livre fait passer du rire aux larmes.

 Quelques mots sur l'adaptation d'Alan J. Pakula au cinéma:

Je dois dire que j'étais un peu septique au début, mais Meryl Streep dans le rôle de Sophie est bluffante. Le film respecte assez bien l'histoire, du moins il retrace l'essentiel. Seul bémol, le personnage de Stingo qui perd, à mon goût, son ironie et sa profondeur. A voir malgré tout!